La Grande Pallières et le chemin des Capélans

Mardi 11 Novembre, cette date commémore l’armistice de 1918 qui mit fin à la première guerre mondiale.

 

Jour férié ou pas je décide d’amener mon petit groupe de marcheurs direction Anduze – qui fut un important centre du protestantisme au XIIème siècle.

 

Ce département compte de nombreux dolmens et menhirs qui furent pour les hommes préhistoriques des nécropoles.
Sur les traces de l’ère néolithique nous partons à la découverte de ces vestiges qui vont nous transporter à plus de 10 000 ans de notre époque.

 

Un épais manteau de givre recouvre la végétation endormie. La terre est emperlée de rosée.
Tels des bouquetins nous grimpons jusqu’au chemin des Capélans.
Arrivés au sommet la vue sur la plaine est à couper le souffle. Le Gardon trace un joli ruban bleuté dans le paysage.
Nous sommes accueillis par un bélier égaré effrayé par notre arrivée. Il nous regarde d’un air candide.
Dans le lointain se dessinent les Alpes dans une ambiance ouatée.
En contre bas le Monastère la Paix Dieu occupé par des trappistines.

 

Nous continuons notre ascension jusqu’à La Grande Pallières.
Une légende raconte que les hommes préhistoriques ne portaient pas de vêtements. Leurs corps, étaient dotés d’une grande pilosité les préservant des frimas de l’hiver.
C’est là que nous décidons de faire la pause déjeuner assis sur des grosses pierres tels des lézards.

 

Il est temps de repartir dans les sous-bois tapissés de feuilles sèches, d’arbouses. L’arbousier est aussi appelé arbre à fraises, il a la particularité de fleurir tout en ayant ses fruits en même temps. Il symbolise la fertilité et l’abondance.

 

Notre randonnée se termine en passant dans un jardin public d’où l’on peut apercevoir des cygnes blancs et noirs, des canards et des oies qui font le bonheur des petits et des grands.

 

Voilà cette journée s’achève après 16,5 kms au compteur.

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