Niolon – La Redonne
Quelles sont belles nos randos !
Avant de faire mon petit commentaire sur cette magnifique journée sur les calanques entre Niolon et La Redonne Ensués, je voulais vous informer que, si certaines photos vous paraissent troubles, embrumées, ce phénomène n’est pas dû à la météo simplement mes mains qui tremblaient de peur à cause du stress provoqué par le vide et les endroits escarpés ainsi que les pierres glissantes comme des savonnettes.
7h15 départ pour Niolon, petite calanque nichée au cœur de la côte bleue avec ces cabanons d’où il y fait bon vivre. Son accès se fait par une route qui serpente la garrigue.
Lorsqu’on l’atteint, le spectacle est grandiose, une mosaïque d’eau vive s’offre à vos yeux avec, en arrière-plan la ville de Marseille et la Sainte Mère.
Nous voilà partis pour de nouvelles aventures. Inutile de prendre des avions ou des bateaux tous ces trésors sont là sous nos yeux émerveillés par cette nature si généreuse.
L’ascension est périlleuse une véritable montagne russe sur des chemins très étroits, une roche calcaire usée par les nombreux passages de randonneurs. Pentus, moi qui ai horreur du vide, me voilà comblée.
Si je devais la décrire je dirais : « un paradis dans un train d’enfer », mais j’ai vaincu ma peur avec bravoure. Quant à mes collègues de marche, ils sillonnaient ces chemins avec courage.
La mer avec ses « reflets d’argent », comme l’a si bien chanté Charles Trenet, on ne s’en lasse jamais.
Une régate de voiliers, aux voiles blanches, trace à la surface de l’eau des sillons plus clairs.
Un bateau de pêcheur remonte ses filets, une daurade, un loup, une gallinette, une vive, tous ces bons poissons qui font la renommée de la bouillabaisse marseillaise.
Quelle richesse culinaire, un art de vivre à la française.
Fière ? Non ! rien qu’un peu !
Soudain une crique aux eaux transparentes quelques baigneurs s’aventurent dans son eau fraîche. J’immortalise ce moment de bonheur.
Nous terminons notre journée au bord de la grande bleue, le long des rochers tranchants comme des sabres.
L’écume des vagues venait lécher nos chaussures tout en éclaboussant nos pantalons.
7 kms plus loin, La Redonne où nous attend le train bleu, mais avant, une pose autour d’un verre bien mérité.
Un klaxon déchire le silence de ce bel après-midi d’automne, le train qui nous ramène à Niolon.
Quelle merveilleuse et inoubliable journée.