Voyage à Rosas (Espagne) – Jour 2

Ce matin j’emmène mes randonneurs à Port de la Selva, à la Cala Travaillera, destination inconnue tout comme hier d’ailleurs.
15 kms et 476 m de dénivelé.

 

A bord de la mini pilotée par Florence nous roulons sur une route sinueuse jusqu’à Port de la Salva, village logé au fond d’une baie ; il vit de la pêche et surtout du tourisme.

 

La météo est au beau fixe et, d’emblée, nous nous retrouvons bras nus.

Nous longeons la côte escarpée et, à chaque virage le paysage est différent avec ces criques aux eaux turquoises, seulement accessibles par bateau ou à plusieurs heures de marche.

Le relief accidenté lui offre un caractère sauvage.
Le long de ce parcours, de belles demeures, avec des vues imprenables sur la baie, décorent le paysage.
Des massifs de griffes de sorcières enjolivent les abords des maisons.

 

Nous nous enfonçons sur des chemins pierreux jusqu’à l’église de San Baldiri de Taballera située dans le massif du cap Creus.
Soudain notre regard est attiré par une vache et son petit veau qui donne de grands coups de tête sur les mamelles de sa mère pour faire gicler le lait. Ne pas trop s’approcher sa mère risquerait de nous charger afin de protéger sa progéniture ; « clic » image immortalisée dans nos téléphones.

 

Nous ne nous attardons pas la route est encore longue pour atteindre notre but ultime, la crique Cala Taballera au fond d’une longue langue de mer, pour une baignade dans une eau turquoise et sur une plage déserte ; pas besoin d’aller sous les tropiques ! Notre but atteint après plusieurs heures d’effort et nous voilà seuls au monde un bain dans ces eaux turquoises s’impose malgré sa froidure.

 

Nous déjeunons là, les pieds dans l’eau, le Graal !

 

Il faut repartir et remonter la côte vertigineuse mais rien ne nous arrête.

La journée se termine autour d’une boisson fraîche.

 

A demain pour d’autres découvertes.

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