Pic Saint Loup
Le crépuscule se lève à peine et nous voilà partis sous une pluie d’hiver direction le Pic Saint Loup, géant minéral, site emblématique de la région.
Il est également notre phare, notre boussole avec sa dent de requin qui s’élance vers le ciel.
Il est visible à des kilomètres à la ronde et fait face à l’Hortus.
Cette montagne tire son nom d’une histoire d’amour médiévale.
Trois frères tombèrent en pâmoison devant la très séduisante Bertrade.
Cette demoiselle ne sachant lequel des trois choisir leur suggéra de partir en croisade et qu’elle épouserait le premier qui reviendrait de ce pèlerinage.
A leur retour de terre sainte les trois frères Loup, Guiral et Clair, constatèrent que leur bien aimée était morte.
Ils décidèrent alors de vivre en ermite.
L’ascension de se balèze est de 658 mètres, nous marchons sur des chemins détrempés à certains endroits, les pieds dans l’eau, de la boue se colle à nos chaussures, qu’importe nous devons escalader ce géant.
Le chemin est également bordé de chênes verts séculiers, paradis des sangliers qui viennent se gaver de glands.
Nous croisons de jeunes marcheurs parfois accompagnés de leurs chiens.
Arrivés au sommet, un paysage de carte postale s’offre à nous.
Certains villages ressemblent aux crèches de Noël qui font partie intégrante de notre culture.
C’est au sommet,à plus de 658 m, que nous déjeunons.
Il faut repartir car il nous reste encore 7 kms à parcourir pour retrouver nos voitures.
Et la journée se termine devant une boisson, moment privilégié que tout notre groupe apprécie.
